Mieux manger, ça ne s’improvise pas
Savoir ce qu’il faut mettre dans son assiette paraît simple, jusqu’au moment où il faut le faire au quotidien. Entre les conseils d’influenceurs, les alertes sur le sucre, les injonctions à manger “local, bio, équilibré et sans lactose”… la confusion règne. Résultat : beaucoup s’épuisent à vouloir bien faire, sans résultats visibles, ni plaisir retrouvé.
Le rôle du diététicien est justement de remettre du bon sens dans l’assiette, en fonction de chaque profil. Un sportif n’aura pas les mêmes besoins qu’un adolescent, une personne sédentaire, ou une femme enceinte. Un bon suivi nutritionnel, comme celui proposé par Nicolas Aubineau, s’adapte aux contraintes réelles, sans culpabilisation ni dogmatisme.
Préserver sa santé, pas juste sa silhouette
L’alimentation est la première médecine. Hippocrate le disait déjà, bien avant les pubs pour les compléments alimentaires. Aujourd’hui, les études médicales convergent : une alimentation équilibrée diminue considérablement les risques de maladies chroniques comme le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires ou certains cancers. Et pourtant, ces enjeux restent souvent mal intégrés dans la prévention.
Un suivi diététique ne vise pas la perfection alimentaire, mais la cohérence entre ce que le corps réclame et ce qu’on lui donne. Grâce à un accompagnement rigoureux, les effets se font sentir : meilleure énergie, meilleur sommeil, peau plus nette, transit régulé… Pas besoin de filtre Instagram.
Sortir d’un rapport toxique à la nourriture
Manger est aussi un acte émotionnel. Grignotage, faim nerveuse, privation excessive… autant de signaux qui racontent autre chose que de simples besoins physiologiques. Beaucoup vivent une relation conflictuelle à la nourriture : entre le plaisir et la peur, le contrôle et le lâcher-prise.
Un diététicien joue un rôle clé pour apprendre à écouter son corps, comprendre ses réactions, sortir de la culpabilité. Ce n’est pas une thérapie, mais c’est un espace où les mots et les habitudes se rencontrent pour redonner du pouvoir à ceux qui mangent avec anxiété.
Adapter son alimentation à sa vie, pas l’inverse
Végétariens, shift workers, jeunes parents, seniors, étudiants pressés ou travailleurs ultra-connectés : la diversité des modes de vie rend la standardisation alimentaire absurde. Ce qui fonctionne pour l’un devient contre-productif pour l’autre.
Avec un suivi personnalisé, on apprend à composer avec son quotidien plutôt que de le plier aux règles d’un régime universel. Le diététicien aide à réconcilier emploi du temps, contraintes logistiques et besoins corporels, pour éviter la frustration chronique du “je sais ce qu’il faudrait faire, mais je n’y arrive pas”.
Déconstruire les mythes alimentaires
Manger sans gluten alors qu’on ne souffre pas d’intolérance ? Baser toute son alimentation sur des smoothies verts ? Sauter le petit-déjeuner pour “brûler plus de graisse” ? Le terrain des fausses croyances est vaste. Et la plupart s’ancrent dans une peur : celle de mal faire.
Le diététicien remet les pendules à l’heure. Il ne suit pas les tendances, il suit la science. Il questionne les clichés, apporte des repères solides, sans dénigrer ni dramatiser. Il éduque. Et cette éducation-là devrait être enseignée dès l’école.
Manger mieux ne devrait jamais être un luxe réservé à ceux qui ont le temps, les moyens ou la “discipline”. C’est un besoin fondamental. Et dans un monde saturé de bruit alimentaire, le suivi par un diététicien devient un acte de clarté, de soin et d’équilibre. Un pas vers soi, un pas vers mieux.
