Les besoins nutritionnels de l’organisme: ce que la science nous dit

Primo, il est crucial de comprendre que notre organisme a besoin d’une large palette de nutriments pour fonctionner de manière optimale. Les protéines pour la régénération cellulaire, les fibres pour une digestion saine, les minéraux et vitamines pour diverses fonctions métaboliques.

S’il est manifeste que nous vivons dans une époque marquée par l’abondance alimentaire, la question demeure : mangeons-nous ce dont notre corps a réellement besoin? La réponse peut être glaçante.

L’évolution de notre alimentation: les dérives de la consommation moderne

Alors que nous devrions nourrir notre corps avec des aliments naturels et complets, nous sommes de plus en plus exposés à une multitude de produits transformés regorgeant de sucres ajoutés, de sel et de graisses saturées.

Nous sommes passés d’un régime à base de plantes, de fruits, de légumes et de viandes maigres, à un régime dominé par des aliments ultratransformés. Selon une étude de NutriNet Santé, 35,9% des calories consommées quotidiennement en France proviendraient de ces produits.

Comparer les réalités: les produits alimentaires que nous consommons contre la nature des aliments dont nous avons besoin.

Il existe un fossé nutritionnel entre ce que nous consommons et ce que notre corps requiert pour rester sain. Nos assiettes sont saturées de naissants vides, aux antipodes de ce que le corps humain nécessite pour fonctionner correctement.

Il est impérieux pour notre santé globale de faire le virage et de privilégier une alimentation plus saine, plus naturelle et, surtout, moins transformée. Choisir des fruits plutôt qu’un jus de fruits industrialisé, des céréales complètes plutôt que des céréales raffinées surchargées de sucre. C’est une question de choix, et ces choix peuvent avoir un impact durable sur notre santé.

Pour appuyer ces recommandations, il est emblématique de rappeler le cas de l’Écosse ayant le taux le plus élevé de maladies cardiaques en Europe, largement attribué à un régime mauvais pour le cœur.

En fin de compte, le grand écart nutritionnel est une réalité préoccupante de notre époque. Si nous voulons contrer cette tendance, un changement profond et sincère dans nos habitudes alimentaires est nécessaire.